Coupeur de feu

 

J'interviens sur les :

 

- Brûlures

 

- Coups de soleil (même à titre préventif)

 

- Séance de radiothérapie

 

- Zonas

 

En plus de soulager la sensation de brûlure, j'interviens aussi sur la cicatrisation des parties brûlées, comme les photos ci-dessous le montre.

 

L'ensemble de ces soins sont gratuits comme le veut la déontologie des coupeurs de feu. Toutefois les personnes qui le souhaitent peuvent faire un don ou une offrande en conscience après avoir bénéficié du ou des soins.

 

 

L'évolution des brûlures au minimum 1er degré avec des cloques, en 8 jours, à raison de 3 soins par jour.

 

 

Photos de la main d'une petite fille de 21 mois qui avait posé sa main sur un poêle à bois.

 

Les 2 premières après l'accident le 15 avril, les 2 suivantes le 30 avril après 5 soins.

 



 

Photos de la brûlure sur la main d'une amie, sur laquelle je suis intervenu.

 

Vous pouvez vous rendre compte de l'évolution de la brûlure et sa cicatrisation en 14 jours, avec 7 soins.

 

La première photo date du 14 novembre 2022 et la dernière du 28 novembre 2022.

 

 

Les Coupeurs de Feu à l’Hôpital

 

Rédigé le Mardi 8 Mars 2016 à 11:53 | Lu 77671 fois | 96 commentaire(s)


 

Sur place ou même à distance, les « coupeurs de feu » interviennent désormais à la demande de services hospitaliers pour soulager les brûlures occasionnées par la chaleur ou le rayonnement. Autrefois taboue et occultée, cette collaboration est de plus en plus reconnue au grand jour. Les mécanismes à l’œuvre demeurent toutefois inexpliqués.


Les Coupeurs de Feu à l’Hôpital
Le coupeur ou barreur de feu est celui ou celle qui stoppe les dommages d’une brûlure et enlève la douleur par une simple imposition des mains et/ou une forme d’incantation, de prière. La pratique  n’a jamais cessé dans les villes et les campagnes mais la science ne l’a jamais prise au sérieux, et l’assimile à un effet placebo. « Lorsque mes doigts passent, la peau blanchit, explique François. Je sors le feu du corps et je le jette à l’extérieur. Il y a bien quelque chose qui se passe, je le sens physiquement, mais je ne sais pas ce que c’est. » 
 

Plus de 70 % d’efficacité selon les soignants 
L’information tenait encore de la légende urbaine il y a quelques années mais elle est désormais avérée. Au nom du pragmatisme, de nombreux hôpitaux collaborent avec des coupeurs de feu, que ce soit dans les services de prise en charge des brûlures ou les services de radiothérapie pour le traitement des cancers. Des soignants, médecins, infirmières et même chefs de service en parlent ouvertement dans les médias. Un jeune médecin, Nicolas Perret, a même consacré sa thèse il y a quelques années à « La place des coupeurs de feu dans la prise en charge ambulatoire et hospitalière des brûlures en Haute-Savoie ». Les mécanismes restent incompris par la science mais l’effet est démontré, au point que 63 % des soignants interrogés par Nicolas Perret en milieu hospitalier estiment que l’efficacité des coupeurs de feu est « forte », 7,5 % estiment qu’elle est « totale » et 21 % qu’elle est moyenne. En conséquence, ils sont 61 % à juger la collaboration avec des coupeurs de feu « souhaitable » et 20 % « indispensable ». Quant aux patients ainsi traités, ils sont 76 % à attribuer une note supérieure ou égale à 7 sur 10 à l’intervention des coupeurs de feu. Nicolas Perret a également demandé leur avis aux médecins généralistes qui reconnaissent à 65 % l’efficacité de ces interventions sur la douleur des brûlures, même s’ils penchent majoritairement pour un effet placebo, une forme de suggestion qui amènerait le patient à s’anesthésier lui-même. Pourtant, comment expliquer que l’intervention est efficace même quand le patient ignore qu’il est ainsi pris en charge, souvent via un simple coup de fil d’une infirmière au coupeur de feu qui figure dans le registre des urgences ? L’effet placebo peut également être écarté lorsqu’il s’agit de bébés ou même d’animaux, chez qui l’efficacité est également patente. 
 
 

Les Coupeurs de Feu à l’Hôpital
« Une capacité indéniable »
Ainsi, les services hospitaliers confirment ce type de collaboration à Annemasse, Annecy et Thonon-les-Bains, mais aussi à Grenoble, Saint-Brieuc, Rodez, Mende ou Marseille. L’intervention des coupeurs de feu permet de soulager la douleur quasi instantanément et d’accélérer la cicatrisation des brûlures engendrées par une source de chaleur ou un rayonnement en cas de traitement du cancer. Le Pr Gérard Ostermann, ancien chef de clinique en cardiologie et médecine interne, estime notamment que « leur capacité à soigner toutes sortes de maux de façon énergétique est indéniable. (…) Globalement, ce qu’ils font bouleverse notre vision de la maladie, du corps de la médecine, du réel… tout est à revoir. » Dans la France cartésienne, nombre de médecins ont fini par admettre ce qu’ils constatent de leurs propres yeux. A Rodez, le Dr Alain Marre est chef du service de radio-oncologie et confie : « Voilà plus de trente ans que j’oriente mes patients vers des guérisseurs pour soulager les douleurs, sans a priori : j’ai juste constaté que cela améliorait leur état. Dois-je refuser sous prétexte qu’on ignore comment ça marche ? » A Lausanne, le Dr Claire Guillemin dirige le même type de service et reconnait que « l’action des guérisseurs permet incontestablement d’accélérer la guérison des tissus après les  traitements anti-cancer ». A Grenoble, Le Pr Mireille Mousseau, chef du service d’oncologie médicale, prend parfois elle-même l’initiative de parler des coupeurs de feu à ses patients. 

« Il faut le voir pour le croire »
Mais que font donc ces coupeurs de feu ?  Certains font des prières, récitent une formule intérieurement ou simplement se concentrent. Le plus souvent d’inspirations religieuses, beaucoup de ces prières figurent aujourd’hui dans des livres mais il faut qu’elles soient transmises un jour par un grand-père, une tante ou même un voisin, car le don ne s’acquiert pas. L’immense majorité n’accepte aucune rétribution, tout juste un petit cadeau symbolique. Ceux qui interviennent par téléphone, quelle que soit la distance, n’ont besoin que d’un prénom et de la localisation de la brûlure. Absurde pour un sceptique, et pourtant le Dr Danielle Tavernier était elle aussi incrédule jusqu’à ce qu’elle observe l’effet particulièrement spectaculaire sur les enfants qui arrivaient au service des urgences de l’hôpital de Thonon-les-Bains qu’elle dirigeait : « Sans les prévenir qu’on appelle un barreur de feu (ni les parents, Ndr), ils s’arrêtent de pleurer presque instantanément. Un antalgique met quinze à vingt minutes pour agir et une seconde dose est parfois nécessaire. Avec le barreur de feu, ça prend trente secondes ! De plus, une brûlure traitée par un barreur de feu évolue nettement mieux. (…) Il faut le voir pour le croire. » 

Magnétisme, énergie ou force spirituelle ?
Que l’on invoque le magnétisme ou un concept énergétique, la science est à réécrire entièrement pour rendre compte de cette efficacité constatée. La dimension psychologique ne doit pas être écartée puisqu’il a été observé que l’intervention du coupeur de feu n’avait pas d’efficacité sur un patient sceptique que l’on informe d’une telle intervention, alors que cela fonctionnait s’il n’était pas au courant ! Dans un livre récent, Coupeurs de feu et panseurs de secrets (Trajectoire), l’auteur spécialisé Jean-Luc Caradeau n’écarte pas la possibilité de « forces spirituelles ». Beaucoup de praticiens lient leur action à la spiritualité, mais sans détailler la source d’un effet qui est de nature énergétique. Ceci est confirmé car les guérisseurs et coupeurs de feu ressentent souvent une grande fatigue après être intervenu, même « simplement » en pensée. Cette énergie peut-elle être rapprochée du Chi (Qi) de la médecine chinoise, qui est un principe à la fois énergétique et spirituel ? En médecine chinoise, les brûlures sont surtout traitées avec des herbes et des crèmes. Plus exceptionnellement, un maître de Qi Gong peut projeter le Qi sur une brûlure pour apaiser la douleur et améliorer la cicatrisation, comme nos passeurs de feu. Pour leur part, s’ils ne parlent pas de projection d’énergie, ces derniers font parfois référence à un « fluide ». Mais ce fluide est le lieu d’une interaction : quelque chose sort, le feu ou le mal, et quelque chose entre, comme la lumière par exemple, apaisante. Intéressants regards croisés sur des pratiques qui se rejoignent certainement.